La teinture 

L’un des types d’étoffes les plus connus d’Afrique est le bogolanfani (bogolan), l’étoffe de Bou du Mali. Celle-ci fabriquée par les femmes Bamum au nord de Bamako est décorée de motifs géométriques. Cette étoffe en coton tissé par bandes, localement sert à confectionner des vêtements  de chasseurs et des pages de femmes.  Le tissu est  d’abord plongé  dans une décoction  de feuilles d’arbres indigènes tels le ngalama et le n’tjankara qui contiennent  le canin qui teint d’un jaune profond.  Les contours des motifs sont dessinés sur le tissu avec la vase conservé pendant un an ou davantage  et riche en sel minéraux. Le reste du tissu est ensuite soigneusement couvert de boue étalée autour des motifs au moyen d’un couteau,   d’une spatule ou d’une brossé à dents. L’oxyde de fer de la boue entrant en réaction avec l’acide tonique du tissu produit un fond noir qui ne déteint pas.  La boue est finalement lavée et les portions jaunes restantes sont decolorees avec une solution de soude caustique, d’arachides et de millet. Loperation tout entière est répétée autant de fois que nécessaire pour l’obtention d’un noir soutenu.

Le tissage

On trouve dans maints endroits du mont des pièces  de tissu résultant  de l’assemblage  de 2 ou plusieurs lès cousus ensemble de lisière à lisière, ce qui atteste la facilité  avec laquelle il est possible de tisser des étoffes  de la largeur d’un métier  étroit de quelques cinquante centimètres toute fois ce n’est qu’en Afrique occidentale  que le tissu est fait de longues bandes étroite, lesquels ont été  coupée à la longueur voulue et cousue ensuite bord à bord afin de former un grand pagne rectangulaire 

de John Gillow

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